Bulgari accuse une lourde perte au premier semestre

Le joaillier italien Bulgari a accusé une lourde perte nette de 40,5 millions d'euros (61,8 millions de francs) au premier semestre, contre un bénéfice net de 52,2 millions un an plus tôt. Le groupe assure cependant que sa situation est en train de s'améliorer.

Le groupe a par ailleurs enregistré une perte opérationnelle de 32 millions, contre un bénéfice opérationnel de 50,9 millions lors de la période correspondante de 2008, a-t-il précisé.

Son chiffre d'affaires a reculé de 21,7% à 396,4 millions d'euros. Par zones géographiques, les ventes se sont particulièrement effondrées aux Etats-Unis (-41,1%) et au Japon (-24%). En Italie, elles ont baissé de 16,2%.

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Enchères : pas de crise pour les objets d'exception

Les ventes aux enchères échapperaient-elles à la crise ? Depuis lundi, plus de 1 000 bijoux et près de 400 montres sont partis en quelques secondes, sous le marteau des commissaires-priseurs des deux grandes maisons Tajan et Artcurial.

« Par rapport au contexte, ça a très bien marché, notait hier, au Café de Paris, Chantal Beauvois, experte en bijoux. Les gros lots ont monté. »

Pour preuve, mardi, un bracelet en or jaune et diamants art déco (lot 39 de Tajan), estimé à 3 500 euros est finalement parti à 7 900 euros.

Le diamant a chuté de 30 %

À 9 200 euros, les boucles d'oreilles Van Cleef & Arpels (lot 150 de Tajan) de Louis van Antwerpen en or jaune, diamants et turquoise, se sont vendues presque trois fois plus cher que leur estimation. À la beauté intrinsèque de l'objet s'ajoute ici une histoire... qui le lie à « Loulou », une des élégantes jadis les plus connues de la Côte d'Azur.

« Les quatre cessions de lundi et mardi derniers montrent le goût des acheteurs pour les beaux objets et reflètent un élan vers l'élégance de l'art de vivre dépassant les fluctuations du marché », constatait hier Artcurial.

Sans compter la dimension symbolique, inestimable par nature, la valeur d'un bijou est également fonction des tendances, du cours des pierres.

Chez Artcurial, Julie Valade, directrice du département bijoux et montres, confiait, à quelques heures de sa première vente : « On a fait attention cette année pour ne pas prendre de risques. On n'a pas cherché les trop grosses parures, ni les trop grosses pierres. L'été dernier, un diamant s'est vendu 1,5 million d'euros. Cinq ou six acheteurs étaient intéressés. Je ne sais pas si ce serait le cas aujourd'hui. »

Il faut avouer qu'« au second semestre 2008, le diamant a chuté de 30 % », note Julie Valade. Un coup dur pour la plus précieuse des pierres précieuses que confirme Chantal Beauvois de la maison Tajan. « C'est vrai que c'est plus dur en ce moment avec les diamants, surtout pour ceux de couleur moyenne. »

Est-ce la raison pour laquelle une jolie petite bague 1930, estimée entre 800 et 1 000 euros, en platine et ornée d'un diamant de 0,7 carat sur une corbeille sertie elle aussi de diamants, est partie à 500 euros ? Toujours hier après-midi, au Café de Paris, une rivière de diamants en platine a été adjugée 12 000 euros, alors que les experts l'estimaient entre 15 000 et 18 000 euros.

Mais au-delà des modes et de la crise, François Tajan d'Artcurial est formel : « le haut de gamme, rétrospectivement, n'est jamais si cher que cela... »

Joëlle Deviras
 
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Or : se maintient proche des 950 dollars.

 
L'once d'or ne pouvait pas reculer moins ! Lors du premier fixing de la journée sur le marché de Londres, l'once de métal fin cotait 949,75 dollars, soit 25 cents de moins que son niveau de la veille. Ce qui correspond au 'pas' de cotation minimal du marché de Londres.

Vendredi dernier au matin, l'once cotait 934,50 dollars.

Le métal ne suit donc guère la tendance du pétrole, qui a gagné deux dollars depuis hier matin à 67,3 dollars à cette heure, ni même celle du dollar, qui contre l'euro perd 0,8% contre le dollar, qui s'échange 1,4280 dollar l'euro.

Rien du neuf du côté de l'encours de l'ETF aurifère américain SPDR Gold Shares, le premier du genre au monde. Lancés depuis cinq ans, ces produits financiers permettent d'exposer son portefeuille à l'or aussi facilement qu'en achetant une action. Le métal adossé au SPDR Gold Shares était toujours de 1086,61 tonnes hier au soir.

Dans son commentaire de ce matin, le spécialiste des métaux précieux d'UBS John Reade revient sur les tendances observées par le marché de la joaillerie, l'une des principales destinations de l'or. Il note que si l'Inde reste le premier consommateur d'or de bijouterie au monde, sa part (20% durant la dernière décennie) tend à reculer. Ce qui n'est pas le cas de la Chine (9%), qui si elle part de plus bas, n'en a pas moins commencé à rattraper son retard.

'Bien que la Chine soit plus peuplée et plus riche que l'Inde, nous pensions que les facteurs culturels permettraient à l'Inde de rester le premier marché pour l'or de bijouterie. Des tendances récentes suggèrent que ce présupposé est faux, et que la Chine sera amené à jouer un rôle de plus en plus important sur le marché de l'or', écrit John Reade.
 
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Le diamant, la pierre précieuse la plus convoitée

En plus d'être une pierre précieuse convoitée, de nombreux scientifiques pensent que le diamant peut contenir la clé de fantastiques avancées technologiques...

Jeudi 6 août prochain à 20h40, à l'occasion d'un nouveau numéro de la série documentaire Aux frontières de la science, National Geographic Channel proposera à ses abonnés de revenir sur la substance la plus dure que l'on puisse trouver sur Terre, le diamant.

Durant de nombreux siècles, il a été l'un des matériaux les plus précieux et recherchés par l'espèce humaine. Ces gemmes ont toujours été admirées comme une chose d'une beauté extrême et un signe de richesse. Aujourd'hui, dans les mains des alchimistes modernes, elles prennent une valeur nouvelle.

Ce nouvel épisode d'Aux frontières de la science permet ainsi de retracer, en 52 minutes, toute l'histoire des diamants et « les changements qu'ils pourraient apporter à l'avenir ».

> Aux frontières de la science, jeudi 6 août à 20h40 sur National Geographic Channel

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Chopard et Elton John remettent les pendules à l'heure

Si l'on peut parfois shopper futile, parfois il faut aussi savoir shopper utile. Et c'est exactement ce que recherchait Elton John en s'associant avec le joaillier Chopard pour créer des montres dont une partie de la vente sera reversée à l'association de lutte contre le Sida que gère le chanteur.

Dix ans que Chopard soutient l'EJAF, la fondation qu'Elton John a créé pour lutter contre le Sida. Et pour fêter cet anniversaire un peu particulier, la co-présidente de la marque de joaillerie et très bon amie du musicien, Caroline Gruosi-Scheufele, a décidé d'élaborer une nouvelle collection de montres. Evidemment, Sir Elton a apporté sa touche personnelle aux magnifiques créations symboliques. Le temps qui passe peut être fatal, ou rapporter de l'argent pour enctroyer un peu plus aux malades…

Et pour rendre le tout un peu plus gai, le chanteur, qui affectionne tout particulièrement ce qui brille, a décidé que les montres seraient de véritables petits bijoux. «Personnellement, j'adore les montres serties de cette collection» aime-t-il à dire de ce festival de pierres précieuses avec ses diamants blancs ou colorés, ses saphirs, ses rubis, ses émeraudes… déposées sur un cadran en or blanc ou rose, articulé sur un bracelet croco. Luxe, faste et volupté pour une montre chicissime en série limitée et numérotée qui, selon madame Gruosi-Scheufele, «reflète au mieux la personnalité et la générosité» d'Elton John.

Et de la générosité, il va falloir en faire preuve si vous prévoyez d'acquérir la tocante créée par l'icône pop… A 13 620 € le modèle le plus simple, sans pierres aucune, c'est juste... une vraie bonne action!

Marion Buiatti
 
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Chine: croissance à deux chiffres des importations de diamants au premier semestre

 

Malgré la crise financière internationale, la valeur des importations de diamants en Chine a atteint un record de 300 millions de dollars au premier semestre de l'année, soit une hausse de 12,7% par rapport à la même période de l'année dernière, a annoncé dimanche le bureau d'administration du commerce du diamant de Shanghai.

Les transactions avec l'étranger dans le secteur du diamant ont totalisé 692 millions de dollars de janvier à juin, en hausse de 6,9% par rapport à la même période de l'année dernière, a précisé le bureau.

Le bureau a attribué la hausse rapide des importations de diamants au développement constant de l'économie nationale et à la demande croissante de bijoux en Chine, notamment pour les cérémonies de mariage.

La Chine est devenue le troisième plus important consommateur de diamants dans le monde, après les Etats-Unis et le Japon.

Au premier semestre 2009, le nombre des membres de Shanghai Diamond Exchange a augmenté de 10 à 240.

 

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Précieuses gourmandises

Photos : Broche Bonbon, Lorenz Bäumer / DR, Sautoir "Tentation Macaron", Boucheron / DR, bagues "Paloma Picasso Sugar tubes", Tiffany & CO / DR

Les grandes maisons joaillières nous invitent à un voyage dans le temps pour croquer à pleines dents les instants chers de notre enfance. Retour sur ces délicieuses parures baignées de sucre et de nostalgie.

Quand l'heure est aux tourments et à la remise en question de tous nos acquis, une question semble se poser : qu'y a-t-il de plus précieux que la douce insouciance de l'enfance ? C'est ce réconfort pur que les écrins de la place Vendôme se sont attelés à nous offrir, donnant naissance à des parures d'une douce gourmandise.

Réveiller nos souvenirs d'enfance

L'on ne saurait se prendre au songe de l'innoncence retrouvée sans un réel retour aux sources. Forte de ce constat, la maison Van Cleef et Arpels nous offre « Une journée à Paris », collection tendre qui nous rappelle les douces badineries de notre jeunesse. Des ballons de baudruche en corail, des baisers volés sur un banc public… L'heure est au lacher-prise joaillier, retour à une légèreté précieuse.

Mais la fraîcheur d'une balade de printemps n'est pas la seule Madeleine - de Proust – des grandes maisons. Boucheron préfère ainsi nous tenter avec ses macarons, aux écorces gourmandes de citrine ou d'améthyste, tandis que Lorenz Bäumer nous offre une brochette de friandises déclinée dans une palette romantique de roses joailliers. Une invitation au plus simple des plaisirs à laquelle nulle ne saurait resister.

Révéler des saveurs épicuriennes

Et pour éveiller toujours plus nos papilles, la joaillerie se met à l'heure d'été. Mûre chez Cartier, Pamplemousse chez Victoria Casal, Cerise chez Dior Joaillerie : rien n'est plus simple – ni plus doux – que de jeter son dévolu sur un fruit joaillier à maturité parfaite.

Quant aux teintes chaleureuses des saphirs, des grenats tsavorites ou de la nacre, elles nous invitent à une rêverie provençale et enfantine, semblent nous murmurer qu'un bonheur lumineux à toute sa place dans le plus sombre des quotidiens. Une joaillerie joyeuse et épicurienne, que Tiffany & Co a tenu à nous révéler en offrant sa palette à Paloma Picasso. Les bagues se déclinent alors sur un arc-en-ciel exquis où seul le plaisir semble compter. « Sur les flots, sur les grands chemins, nous poursuivons le bonheur. Mais il est ici, le bonheur », disait Horace. Ici, dans la joaillerie…

Véronique Deiller

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Il escroquait des joailliers parisiens


Un escroc présumé se faisant passer pour un proche de stars et qui, à ce titre, avait "emprunté" pour près de 100.000 euros de bijoux en juin et juillet 2008 dans des joailleries de la capitale, a été entendu par les policiers parisiens le 9 juillet à Genève où il est incarcéré, selon la préfecture de police.
Le 13 juin 2008, l'homme, âgé aujourd'hui de 39 ans, s'était présenté à la joaillerie Repossi, place Vendôme à Paris (Ier), indiquant qu'il allait faire des photos avec l'actrice galloise Catherine Zeta-Jones et il s'était fait prêter plusieurs bijoux de valeur pour une somme de 74.000 euros, que le bijoutier n'avait jamais revus.
Un mois plus tard, le même homme se présentait à la bijouterie Patek, toujours place Vendôme, et selon le même stratagème repartait avec des bijoux. Il se rendait ensuite dans une société de Levallois-Perret, dans les Hauts-de-Seine, pour se faire prêter des téléphone portables de luxe, le tout pour plus de 25.000 euros.
Disposant d'une de ses empreintes digitales, les policiers de la 1ère division de police judiciaire (1ère DPJ), en charge de l'enquête, l'ont récemment identifié et découvert qu'il avait été interpellé le 14 novembre 2008 à Genève (Suisse), où il est incarcéré, pour des faits similaires.
Lors de son audition par les policiers français, l'homme a reconnu les faits et indiqué "qu'il s'était pris au jeu".
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Un bracelet en l'honneur de Nelson Mandela

Montblanc a une nouvelle fois soutenu la Fondation Nelson Mandela et la campagne 46664 pour lever des fonds pour la lutte contre le SIDA.

Cette année Montblanc a créée un bracelet spécial en or blanc, sur lequel le numéro 46664 apparaît gravé, serti dans 300 diamants et du Diamant Montblanc. Ce bracelet a été vendu aux enchères à 75 000€ lors d'un dîner tenu en l'honneur de Monsieur Mandela au Hall Vanderbilt de New York le 15 juillet.
 
Ce bracelet est disponible dans les Flagship Montblanc, en version Homme et Femme en platine, or et argent. Les bracelets 46664 sont faits avec des métaux précieux sud-africains et finalisés par des artisans qualifiés, qui ont été affectés par le SIDA.
 
Tous les bracelets sont individuellement numérotés et gravés avec le numéro historique de prison de Nelson Mandela 466 lors de son emprisonnement en 1964 dans l'Île Robben. Tous les revenus de la vente allant directement à la Fondation Mandela et la Campagne 46664, qui soutient ceux souffrant du SIDA en Afrique.
 
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Condamnation confirmée pour Camille et Lucie

Nouveau rebondissement dans le dossier Camille et Lucie, cette petite entreprise d'Hossegor qui commercialise des bijoux fantaisie depuis maintenant treize ans dans des boutiques du même nom en France et à l'étranger. Camille et Lucie est depuis 2004, poursuivie par dix-huit joailliers parisiens, essentiellement des professionnels de la place Vendôme, pour contrefaçons. Nouveau rebondissement, mais peut-être pas le dernier...

La Cour de cassation à Paris a en effet rejeté le pourvoi formé par la société Camille et Lucie, rendant définitive sa condamnation à payer plus de 1,4 million d'euros pour contrefaçons de bijoux de luxe. La décision a été rendue ces jours-ci.

« On veut notre peau... »

Le 19 juin 2008 et après un procès en première instance le 26 mars 2007 devant le tribunal correctionnel de Dax qui l'avait condamné une première fois, la société qui possède 120 franchises en France et à l'étranger et dont le concept consiste à proposer à 30 euros des bijoux présentés comme des répliques de joailliers, avait été condamnée par la Cour d'appel de Pau à payer quelque 200 000 euros d'amende, ainsi que plus d'un million deux cent mille euros de dommages et intérêts à quinze des grandes marques de luxe qui s'étaient porté parties civiles.

Jean-Pierre Landeau, directeur technique et créateur du concept et de la marque avec son épouse Camille en 1995, compte maintenant porter le dossier devant la Cour européenne. Selon lui, ce n'est pas la contrefaçon, réelle ou supposée, qui constitue le fond du dossier, mais l'acharnement des joailliers de luxe à faire disparaître la bijouterie fantaisie. « On veut tout simplement notre peau » résume t-il, « Tout le monde sait parfaitement que n'importe quel bijou fantaisie peut effectivement ressembler à un bijou de luxe » déplore Jean-Pierre Landeau. « Si vraiment, un de nos articles ressemblait trop à un bijou de luxe au point d'introduire la confusion dans l'esprit du client, alors le joaillier pouvait nous demander de le retirer. Il y a moyen de s'arranger sans nous faire un procès... Le fond du problème c'est que la joaillerie de luxe maintenant commercialise des bijoux à 50 ou 60 euros, s'intéresse à notre clientèle... et donc veut nous faire disparaître...

D. P. avec l'AFP

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