Chopard, fournisseur officiel du colonel Kadhafi

Chopard s'apprêterait à livrer 250 montres et des bijoux au colonel Kadhafi, pour les quarante ans de son accession au pouvoir.

La commande porterait sur environ 8 millions de francs suisses (5,2 millions d'euros) selon le site businessmontres.com

Ces montres à l'effigie de Mouammar Kadhafi seraient destinées à servir de cadeaux aux invités du colonel, lors des fêtes qui accompagneront la célébration de cet anniversaire.

C'est a l'origine la La Télévision Suisse Romande qui a rapporté l'information dans son journal hier.

Vous pouvez visionner le reportage en question sur le site de la TSR (01:15 mn: cliquez sur « Chopard crée la controverse en produisant les bijoux pour les quarante ans de pouvoir du régime de Kadhafi »).

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Les joyaux de Cartier exposés dans la Cité interdite

Plus de 350 pièces exceptionnelles datant des origines de la maison Cartier jusqu'aux années 70 vont être présentées à Pékin, au Palace Museum. Une rétrospective qui est aussi une grande première.

L'objet est sculpté dans un jade aux mille nuances où domine le céladon. Il représente une carpe nageant dans un tumulte de vagues de nacre colorée d'émeraudes sur une mer de cristal de roche. Sur le dos de l'animal repose une pendule en cristal de roche. Le cadran des heures est ponctué de chiffres en diamants, celui des minutes de chiffres en nacre et en émail rouge. Créé par Cartier en 1925, cet objet est révélateur de la fascination du joaillier pour les motifs et les matières venus de Chine, qui lui inspirent aussi bijoux, vases et flacons à parfum. Ces merveilles seront dans quelques jours exposées, avec 350 autres pièces de la collection Cartier, à Pékin, au Palace Museum, au cœur de la Cité interdite. Une rétrospective aux allures d'événement : classé au patrimoine mondial de l'Unesco, le Palace Museum témoigne de cinq mille ans de civilisation et de culture chinoises. En accueillant un ensemble exceptionnel de créations de la maison Cartier, il atteste aussi de son désir de s'ouvrir aux arts de l'Occident.

Si l'influence de l'art chinois sur le répertoire et l'esthétique de Cartier est connue, c'est avec curiosité et ravissement que les Chinois vont découvrir les bijoux réalisés pendant plus de cent cinquante ans pour les cours royales européennes, qui valurent à Cartier d'être surnommé «le joaillier des rois et le roi des joailliers» par le roi d'Angleterre Edouard VII. L'histoire de la maison Cartier est en effet celle d'une créativité et d'un savoir-faire sans équivalent.

Cette saga pavée de diamants commence en 1847 avec Louis-François Cartier qui rachète le fonds d'un artisan de la rue Montorgueil et s'installe comme orfèvre- joaillier. A la fois homme d'affaires avisé et créateur imaginatif, il s'attire la protection de la princesse Mathilde, figure majeure du monde artistique français sous Napoléon III. Son magasin est maintenant boulevard des Italiens et il est le fournisseur de la Païva comme de l'impératrice Eugénie. Il va former son fils Alfred, qui prend les rênes de la maison en 1874, avec la même réussite que son père. Il déménage pour le 13 rue de la Paix, au cœur du quartier de la haute joaillerie et de la haute couture. Cette adresse va demeurer celle du principal magasin Cartier à Paris.

Avec les trois fils d'Alfred, Louis, Pierre et Jacques, la maison Cartier connaît un succès international. Ils créent les couronnes et les diadèmes de toutes les têtes royales et princières d'Europe, ouvrent une succursale à Londres sur New Bond Street en 1902 et à New York sur la 5e Avenue en 1909. Louis, l'aîné, est l'esprit créatif de la famille : il exécutera 27 diadèmes pour le couronnement d'Edouard VII, renouvelant sans cesse formes et matières des bijoux, imaginant à l'infini de nouvelles harmonies de pierres, inventant ce que l'on appellera bientôt « le style Cartier ». Il fourmille d'idées : pour son ami Santos-Dumont, qui se plaint de ne pas pouvoir sortir facilement sa montre de son gousset quand il est aux commandes de son avion, il invente la montre-bracelet. Il la raffine un peu plus tard en concevant la boucle auto-déployante, archicopiée depuis par la plupart des fabricants.

Le siècle passe, et les formes changent. Les bijoux de Louis Cartier deviennent plus géométriques. A côté des rubis, dia mants, saphirs, émeraudes et perles appa raissent le corail, la turquoise, le cristal de roche et le jade. Louis est aidé par une femme, Jeanne Toussaint, la Coco Chanel de la joaillerie, dont le nom restera à jamais lié au style Cartier. C'est elle qui fera de la panthère l'emblème de la maison et imaginera les « oiseaux en cage », symboles de la France sous l'Occupation. Le succès est au rendez-vous : entre 1904 et 1949, Cartier reçoit quinze lettres patentes l'agréant com me fournisseur officiel de différentes maisons royales : après le brevet d'Edouard VII d'Angleterre vient celui d'Alphonse XIII d'Espagne, de Georges Ier de Grèce, du tsar Nicolas II, de la reine Marie de Roumanie, du roi de Siam... La liste se poursuit jusqu'à nos jours puisque la dernière récompense renouvelée date de 1997. Il s'agit du titre de fournisseur officiel du prince de Galles. Les maharadjahs de l'empire britannique ne jurent eux aussi que par Cartier, qui s'impose dans le même temps à New York auprès des Rockefeller, Vanderbilt, Ford. Pour tous, familles royales comme grands capitaines d'industrie, posséder un bijou de chez Cartier garantit l'accès à une société synonyme d'élégance et de puissance, dont la duchesse de Windsor sera l'une des icônes. La fameuse broche panthère campée sur un saphir cabochon de 152,35 carats, revêtue d'un pavage de diamants moucheté de saphirs calibrés lui sera offerte par le duc en 1949.

L'histoire de la maison Cartier reflète ainsi celle des Arts décoratifs dans l'Europe du XXe siècle. Forte de cette conviction, la maison de la rue de la Paix décidait en 1973 de créer sa propre collection en rachetant auprès de particuliers ou lors de ventes publiques les œuvres historiques de son patrimoine, joyaux somptueux, pièces exceptionnelles, chefs-d'œuvre de l'horlogerie, comme ces fameuses « pendules mystérieuses » dont Cartier s'était fait une spécialité. Ce sont plus de 1 300 créations qui sont aujourd'hui rassemblées dans la collection : un trésor riche et varié, témoin des grandes étapes de la créativité de Cartier à travers ses cent soixante années d'existence.

Plus de 350 de ces pièces seront dans quelques jours présentées au Palace Museum de Pékin : des parures, aussi inoubliables que celle que portait Daisy Fellowes au bal de Carlos de Beistegui à Venise en 1951. Mais aussi des pendentifs, des diadèmes, dont celui qui fut réalisé à l'occasion du mariage de Marie Bonaparte avec le prince Georges de Grèce. Des bracelets, comme ceux de Gloria Swanson, en diamants et cristal de roche, que l'actrice aimait tant qu'elle les portait dans la vie comme à l'écran (Perfect Understanding). Des broches, comme cette rose de diamants qui a appartenu à la princesse Margaret, des bagues, des pendules... A Pékin, c'est toute l'histoire de Cartier qui semble se dérouler sous nos yeux. Il s'agit bien sûr de montrer de superbes bijoux et de ravissants objets de la vie quotidienne, mais ce que l'exposition, dans les murs centenaires de la Cité interdite, souhaite révéler est l'épanouissement d'un art qui, dans le futur, témoignera de notre époque comme les motifs d'Egypte, d'Inde ou de Chine témoignent des temps plus lointains.

L'exposition de la collection Cartier est présentée à Pékin au Palace Museum, au sein de la Cité interdite (porte du Midi).

Véronique Prat

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Découverte de bijoux des Romanov en Suède

Des bijoux gardés depuis 1918 ont été découverts dans les archives du ministère suédois des Affaires étrangères. Une partie de ces bijoux appartenaient à la famille du dernier tsar russe Nikolaï Romanov, la trouvaille est estimée à près de 2 millions d'euros, a annoncé vendredi la Radio suédoise.

"Nous avons découvert une importante quantité d'objets de valeur qui avaient été déposés en novembre 1918 à la mission suédoise à Petrograd par un homme de confiance de la grande duchesse Maria Pavlovna (l'aînée)", a déclaré un porte-parole de la diplomatie suédoise au micro de la radio.

La radio a expliqué qu'en 1920 Maria Pavlovna s'était éteinte en exil en France et elle n'avait pas réussi à informer les membres de sa famille que ses bijoux se trouvaient en Suède.

Les bijoux représentent une collection d'une soixantaine de porte-cigarettes et de boutons de manchette en or sertis de pierres précieuses fabriqués par Fabergé et d'autres joailliers de renommée mondiale.

Actuellement, les bijoux ont été remis à la famille Romanov. Cet automne, un certain nombre des bijoux seront mis en vente aux enchères Sotheby`s à Londres.

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Deux millions en diamants remplacés par des bonbons!

Un quinquagénaire israélien a été extradé cet été de la Belgique vers Genève. Actif dans le secteur de la pierre précieuse, il est suspecté d'avoir volé pour deux millions de francs de diamants à un commerçant genevois. Les faits ont été dénoncés en avril dernier à la justice.

Voici leur déroulement tel que décrit dans la plainte: deux personnes, dont le détenu, prennent contact avec le Genevois en début d'année. Ils se présentent comme des acheteurs souhaitant acquérir auprès de lui des diamants. Les rencontres se multiplient pour aboutir à une promesse de vente. Le commerçant de diamants genevois leur présente des pierres de qualité moyenne. Les deux hommes les examinent et se montrent toutefois intéressés. Marché conclu.

Devant eux, l'entrepreneur genevois scelle la boîte dans laquelle doivent se trouver les diamants. Il la remet en sécurité en attendant que ses clients le recontactent pour le paiement. Mais ces derniers ne réapparaissent pas. Intrigué par cette absence, le plaignant enlève les scellés de la boîte après quelques jours afin de se rassurer sur la présence des pierres: en lieu et place des diamants il y trouve... des bonbons! Il en conclut aussitôt que les deux acheteurs les ont volés durant la transaction.

Il saisit alors la justice qui mettra plusieurs mois à retrouver la trace d'un des suspects. Son ADN se retrouve sur la boîte et les sacs contenant les bonbons. L'inculpé, défendu par Me François Canonica, a une autre version des faits: il accuse le plaignant d'avoir mis sur pied une vaste arnaque à l'assurance: «Les diamants n'ont jamais existé», dit-il. Vraiment? Pour l'heure, le juge Pierre Bungener ne privilégie pas cette piste. Il n'a inculpé que la personne extradée pour ce qu'il estime être un vol à l'astuce. Les diamants et le second suspect restent introuvables. «Mon client n'a pas d'antécédents», précise Me Canonica.

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Boucheron : portes ouvertes pour les Journées du Patrimoine

L'horloger-joaillier Boucheron ouvrira ses portes au grand public les samedi 19 et dimanche 20 septembre 2009, au 26 de la place Vendôme, à l'occasion des Journées du Patrimoine, afin de présenter des pièces anciennes, raconter l'histoire de la Maison et présenter certains métiers de la joaillerie.

Pour la première année depuis la création de cet événement Boucheron participera aux journées du Patrimoine, les 19 et 20 septembre 2009.

« Le thème de l'accessibilité nous a semblé, en effet, correspondre à la volonté de notre maison d'ouvrir ses portes à un public peu habitué à nous rencontrer, mais curieux de notre patrimoine et de nos métiers » précise l'horloger-joaillier de la place Vendôme dans son communiqué.

Une ouverture prioritaire est prévue le samedi 19 septembre pour des associations de jeunes et de familles. Le grand public sera pour sa part accueilli le lendemain.

Des visites d'une heure seront organisées entre 10 h 30 et 12 h 30 et entre 14 h et 18 h le samedi et de 10 h 30 à 12 h 30 et entre 14 h et 17 h. Des groupes de 20 personnes seront constitués, qui seront sélectionnés par ordre d'inscription, aux horaires qui seront fixés par Boucheron.

A noter que le nombre total de visiteurs sera limité à 150 personnes. Boucheron, très actif sur le web et notamment sur Facebook a réservé en priorité 25 places à ses fans de Facebook et leur donne rendez-vous jeudi 3 septembre à 18h sur une page évènement, intitulée « Boucheron & les Journées du Patrimoine » pour pouvoir bénéficier de cette exclusivité.

L'évènement sera accessible via la page Facebook « Boucheron Official », www.facebook.com/boucheron, le 3 septembre également.

Les 25 premiers fans qui posteront un message sur le mur de l'évènement se verront sélectionnés pour une visite le samedi 19 septembre 2009 de 15h à 16h.
 
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Les trésors chinois de Cartier

 
A partir du 5 septembre 2009, Cartier organise une exposition événement à Pékin, intitulée Cartier Treasures - King of Jewellers, Jewellers to Kings, qui regroupe des créations uniques de joaillerie, haute joaillerie et des objets inspirés du style chinois, source de créativité et thème cher au joaillier français. Dès les années 20, des liens étroits se tissent entre la Chine et la maison Cartier, qui utilise et remet au goût du jour des matières comme le jade, le corail, l'onyx, la nacre ou la laque pour créer des objets inspirés des croyances et de la tradition chinoise. Dragons et chimères, carpes ou bouddha, ces 350 objets imaginés et réalisés par les ateliers Cartier sont à découvrir du 5 septembre au 22 novembre 2009 au Palace Museum de Pékin, dans un lieu sacré et d'exception : la Cité Interdite.
 
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Orhopa : au Parc Floral de Paris, du 6 au 8 Septembre 2009

 
Le salon Orhopa est à nouveau prêt à satisfaire les fins connaisseurs de joaillerie de luxe. Il se déroulera du 6 au 8 septembre 2009 dans le Parc floral, à Paris. L'occasion pour le public de découvrir ce qui se fait de mieux en matière de bijouterie et également de connaître les nouvelles tendances de la saison. Les professionnels de la branche pourront élargir l'éventail de leurs offres pour les couples amoureux. Le salon propose à cet égard des splendeurs uniques qui ne peuvent que ravir les visiteurs. Les stands exposeront des bijoux d'une rare beauté qui pourront satisfaire les envies de ceux qui veulent passer la corde au cou à leur belle, des joyaux qui sont spécialement destinés pour la fête des amoureux. Par ailleurs, le salon offrira surtout la possibilité aux professionnels d'être en contact avec les nouveaux créateurs. Ces derniers apportent un nouveau souffle dans le secteur grâce à leur créativité et à leur jeunesse. Le salon est aussi marqué par le signe de l'innovation puisqu'il mettra en exergue les technologies les plus récentes destinées à la joaillerie et à la bijouterie. Le salon Orhopa attend 330 exposants et 3880 visiteurs, notamment une audience internationale. Il est à noter que son public sera composé en majorité de professionnels du métier. Organisé par Agor, l'entrée du salon est gratuite.
 
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En Afrique du Sud, les diamants sont éternels mais pas les villes minières

AFP - 19.08.09

Les diamants sont éternels mais les mines d'où ils sont extraits connaissent un sort bien plus éphémère. Sur la côte atlantique de l'Afrique du Sud, Kleinzee ressemble ainsi à une ville fantôme mais son propriétaire, De Beers, entend changer la donne.

Isolée depuis 80 ans dans le périmètre de sécurité qui enferme "la côte des diamants", Kleinzee est l'une des nombreuses villes minières de cette région qui tournent au ralenti.
En moins de deux ans, écoles, centres de loisirs et maisons ont été désertés.
Depuis 2007, le groupe sud-africain De Beers, premier producteur mondial de diamants, a réduit drastiquement son activité dans cette ville située à 600 km au nord du Cap (sud-ouest). Sur 3.000 employés il y a deux ans, 250 travaillent toujours aujourd'hui pour le géant du diamant.

Les quelque 700 habitants attendent désespérément que le gouvernement se décide à mettre fin au statut de propriété privée, la ville appartenant à la compagnie. Ils pourraient alors acheter les maisons et espèrent la faire enfin revivre.
"Tous mes amis ont perdu leur travail. C'est une ville minière, qu'est-ce qu'ils peuvent faire d'autre ici?", s'interroge la propriétaire de l'unique supérette de la ville, Ann Engelbrecht, qui a vu ses ventes baisser de 60% depuis qu'elle a repris le magasin en 2007.
Pour faire face à cette baisse d'activité, elle ouvre plus tard, ferme complètement le week-end. "Ca n'en vaut plus la peine. Le commerce se porte mal mais je crois vraiment que si la ville change de statut, ça va s'arranger", estime Mme Engelbrecht, qui a travaillé 25 ans pour De Beers.
C'est comme si l'exploitation minière avait été "une bombe nucléaire lâchée" sur la région, renchérit l'unique client de la supérette.

De Beers, qui s'apprête à quitter définitivement la ville, tente avec des écologistes de relancer l'activité par le tourisme ou encore la pisciculture tout en essayant de réparer l'impact de l'exploitation minière sur l'environnement.
Le projet s'élève à 463 millions de rands (56 millions de dollars, 40 millions d'euros).
"Je crois que c'est la première fois dans le monde que cela se passe sur une si grande échelle", note Gert Klopper, le porte-parole régional de De Beers.
Les pompes des mines sont maintenant utilisées à l'inverse, pour remplir les puits afin de promouvoir l'ostréiculture et d'autres activités halieutiques. D'autres projets prévoient la création d'une marina, de chemins de randonnée et même une salle de concert dans une ancienne mine à ciel ouvert.
Selon le porte-parole, 10.000 hectares seulement ont été exploités, sur un domaine de 90.000 hectares interdits au public pendant des décennies, donc préservés de toute intervention humaine. Et les quelques puits encore en exploitation devraient être épuisés d'ici 30 ans.

Un atout de taille sur une côte parfois fortement urbanisée. Des centaines d'emplois pourraient être créés grâce au tourisme dans l'une des régions les plus reculées du pays.

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Un joaillier s'offre une autobiographie à 23 carats

 
Sidney Mobell a passé sa vie dans les bijoux : voilà un homme qui a consacré sa vie à sculpter, ciseler et façonner des bijoux. Et que pourrait-il faire de mieux maintenant qu'il publie son autobiographie ? Une couverture recouverte d'or, 23 carats, d'une valeur de 100.000 $.

One of a Kind raconte la vie de ce joaillier de San Francisco qui aura créé lui-même la couverture du livre, du sur mesure, comme l'explique l'Associated Press, pour cet artiste qui voit ses plus belles réalisations dévoilées dans l'ouvrage.

Bijoux, certes, mais parlons saphirs, rubis, diamants, bleus ou blancs, or, évidemment... mais Sidney a également réalisé une version du Monopoly en or 23 carats ainsi qu'un jeu de dominos en or serti de 420 diamants.

Plusieurs de ses réalisations ont été offertes au Smithsonian Insitution, un musée qui exposera également la couverture du fameux ouvrage.
 
Clément S.
 
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Un guichet unique implanté à Ambanja

 
La découverte de gisement de pierres précieuses à Ambanja a entraîné une grande ruée. Face à la situation, le gouvernement prend des mesures.
 
L'État malgache prend ses précautions. La découverte du gisement de pierres précieuses, de démantoïdes à Ambanja dans le village d'Antetezambato a engendré une grande ruée. Des opérateurs et des mineurs se sont installés sur les lieux afin de profiter de cette manne. Depuis le mois d'avril, le village s'est agrandi en peu de temps. Le nombre de travailleurs sur le site est passé de 7 000 à 20 000.
Afin de contrôler la sortie des ressources, le ministère de l'Énergie et des mines décide la mise en place d'un gucihet unique sur les lieux.
Zone minière réservée
« Avec la collaboration des forces de l'ordre et les services de douanes, un comptoir unique sera mis en place à Antetezambato Ambanja. Il devra faciliter le contrôle des redevances et d'éviter les exportations illicites des pierres », affirme Rodolphe Ramanantsoa, ministre de l'Énergie et des mines.
Par ailleurs, le site d'exploitation a été déclaré zone réservée pour encadrement de petits mineurs. Selon le code minier, il s'agit d'un régime spécial qui consiste à attribuer des permis d'exploitation aux mineurs qui y travaillent. Ces derniers devront se regrouper dans une association qui sera reconnue officiellement par l'État. « La déclaration de ce site en zone réservée officialise le travail du mineur sur le site. Ce procédé permettra de gérer l'anarchie » explique un technicien auprès du ministère. Selon les informations du ministère, la surface n'a pas encore de propriétaire titulaire de permis, ce qui a facilité la conversion en zone réservée.
Avec la Russie et la Namibie, Madagascar est le troisième pays à disposer du démantoïde. Classé parmi les pierres précieuses et très prisé dans la variété grenat, il possède un indice de réfraction assez élevé. Il a un éclat presque identique à celui du diamant.
 
Lantoniaina Razafindramiadana
 
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Le braqueur de Chopard arrêté à Anvers

Le braqueur soupçonné d'avoir dérobé près de 7 millions d'euros le 30 mai dernier dans la boutique du joaillier Chopard à Paris a été interpellé à Anvers le 13 juillet, a-t-on appris aujourd'hui de source policière. Il a été extradé fin juillet en France où il a été mis en examen pour ce vol à main armée et incarcéré.

Faisant l'objet d'un mandat d'arrêt émis par la justice française, il était surveillé par les policiers belges qui l'ont interpellé dans le célèbre quartier des diamantaires. Agé de 52 ans et originaire de Seine-Saint-Denis, cet homme qui affirme résider au Maroc était déjà connu des services de police pour des affaires similaires.

L'homme est suspecté par les enquêteurs de la Brigade de répression du banditisme (BRB) d'être celui qui, le 30 mai en début d'après-midi, était entré dans la boutique Chopard de la place Vendôme. Vêtu d'un costume et coiffé d'un chapeau, il avait brusquement brandi une arme de poing et menacé les employés qui lui avaient remis les bijoux et les montres disposés dans les vitrines. Le braquage n'avait duré quelques minutes. Après avoir mis son butin dans un sac Cartier, l'homme s'était enfui rapidement à pied.

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Butin record lors du braquage d'une joaillerie de luxe à Londres

Deux hommes qui ont braqué une joaillerie du quartier huppé de Mayfair à Londres la semaine dernière se sont emparés d'un butin estimé à quelque 40 millions de livres (47 millions d'euros), un record pour un vol de bijoux en Grande-Bretagne, a annoncé Scotland Yard mardi.

Ce braquage est considéré par la police comme le plus important vol de bijoux jamais effectué dans le pays, et le deuxième plus gros braquage.

Les deux hommes, élégants, armés de revolvers, sont entrés dans la joaillerie Graff de New Bond Street, dans l'ouest de Londres, jeudi dernier et ont menacé le personnel avant de repartir avec 43 bijoux, des bagues, des colliers, des bracelets et des montres.

La police avait fait état du braquage la semaine dernière, mais c'est seulement après l'annonce de la valeur exceptionnelle de l'opération que Scotland Yard a révélé les détails de l'opération.

La police de Londres a rendu publiques mardi des photographies et des images de caméras de télésurveillance, appelant le public à lui communiquer toute information sur le braquage, qui s'est produit en plein jour à 16H40 locales (15H40 GMT).

En quittant la boutique renommée pour ses diamants, les deux hommes ont entraîné par la force une employée, et tiré un coup de feu dans le magasin en guise d'avertissement, avant d'abandonner la femme dans leur fuite.

Aucun blessé n'est à déplorer dans cette opération, malgré un autre coup de feu tiré quand les deux hommes ont échangé la BMW avec laquelle ils avaient entamé leur fuite pour une Mercedez-Benz, peu avant de monter dans un troisième véhicule.

Graff avait déjà fait l'objet d'un braquage en 2003 d'une valeur de 23 millions de livres, le précédent record pour un vol de bijoux dans le pays.

"Ces hommes sont extrêmement dangereux et ont tiré au moins deux coups de feu dans les rues animées de Londres en s'enfuyant", a souligné Pam Mace, détective de l'équipe de Scotland Yard enquêtant sur les vols à mains armées.

"Quelqu'un doit savoir qui sont ces hommes, ils ont forcément parlé de (ce braquage) avant ou s'en sont vantés après coup", a-t-elle estimé.

New Bond Street, une artère du quartier chic de Mayfair, abrite de nombreuses joailleries visitées par les stars et les grandes fortunes.

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Sur la trace des pierres précieuses

 
Bruno Sabot, docteur en géologie, court la planète pour accompagner la prospection et l'exploitation de gisements de pierres précieuses.

L'homme est discret. Courtois. En entrant à « Pierre et Compagnies », la bijouterie de la rue Notre-Dame, face à la basilique Saint-Julien de Brioude, nul ne se doute qu'il rencontre un scientifique chevronné, doublé d'un voyageur aventurier à ses heures...

« J'ai d'abord dépensé beaucoup d'énergie à écrire ma thèse de doctorat en géologie, concernant la traçabilité de l'émeraude », énonce calmement Bruno Sabot. Ce qui l'a déjà conduit à visiter plus de la moitié des gisements de cette nature à travers le monde !

Certificat d'authenticité

Après avoir travaillé pour le compte d'un grand joaillier de la place Vendôme, à Paris, c'est en Haute-Loire qu'il a choisi de s'installer. Pour sa qualité de vie. Mais aussi parce qu'il va progressivement y développer, en indépendant, plusieurs activités. « J'y ai monté mon propre laboratoire de contrôle, Geokara. Pour 50 euros par pierre et par expertise, je fournis des certificats d'authenticité sur la qualité de leurs pierres précieuses à de gros négociants grossistes, des antiquaires ou à des artisans créateurs, dans la France entière, dont Paris, Lyon ou Nice ». Dernière preuve de sa notoriété grandissante : fin juillet, ses certificats ont accompagné des bijoux mis aux enchères lors de la célèbre vente annuelle de la maison Tajan, à Monte-Carlo.

« J'ai établi des tarifs volontairement inférieurs à ceux pratiqués par d'autres laboratoires, explique-t-il, afin d'inciter les professionnels à y avoir recours, sans que cela n'alourdisse trop la facture finale payée par le consommateur. Actuellement, le professionnel n'a pas d'obligation légale de fournir au consommateur ce document, délivré par un laboratoire indépendant, sauf si l'acheteur le réclame ».

Quel est l'intérêt de la manoeuvre ? « Dans le contexte actuel mondial, le consommateur doit savoir qu'il peut acheter peu cher des pierres précieuses, mais sans garantie quant à leur niveau de qualité. À mon avis, pour se démarquer, les professionnels français doivent quant à eux s'orienter vers des produits créatifs et de qualité dûment authentifiée. Chacun reste alors libre de ses choix d'achat, mais en étant correctement informé ».

À quelles arnaques peut-on être confronté ? « Lors de l'exploitation des gisements avec des explosifs, les poches où se concentrent les pierres précieuses peuvent être involontairement endommagées. Des fractures peuvent aussi survenir lors de leur taille. Il est alors possible de boucher ou de masquer ces imperfections avec des résines qui ont le même indice de réfraction par rapport à la lumière, ce qui rend ces changements invisibles à l'oeil nu. Un premier contrôle rapide est faisable sous microscope. Puis je dispose dans mon laboratoire de techniques beaucoup plus perfectionnées ».

Des missions autour du monde

Bruno Sabot a aussi développé une autre activité, encore moins connue : celle de conseil en prospection et en production des gisements, pour le compte de sociétés ou de gouvernements. À ce titre, il est par exemple déjà intervenu en Afghanistan ou à Madagascar. « Chercher des pierres précieuses, explique-t-il, est une opération à risques, à tout niveau. Pour l'or, les sondages carottés permettent d'obtenir des grilles statistiques précises en ressources potentielles. Ce n'est pas le cas pour les pierres précieuses, qui ont tendance à se concentrer dans des poches. Je connais une exploitation minière à Madagascar qui a travaillé pendant dix ans sans rien trouver avant de tomber sur trois tonnes d'émeraude ! ».

Quant à l'exploitation elle-même, elle comporte de nombreux dangers, dont celui du vol par les ouvriers. La taille peut également endommager les pierres. « Il y a un an et demi, explique Bruno Sabot, je me suis rendu en Inde pour conseiller un investisseur du Radjasthan, qui avait un projet de taille de pierres avec une soixantaine d'ouvriers ». Bruno Sabot a aussi choisi ce métier parce qu'il aime voyager et aller à la rencontre d'autres cultures?

Chantal Béraud

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