Or : se maintient proche des 950 dollars.

 
L'once d'or ne pouvait pas reculer moins ! Lors du premier fixing de la journée sur le marché de Londres, l'once de métal fin cotait 949,75 dollars, soit 25 cents de moins que son niveau de la veille. Ce qui correspond au 'pas' de cotation minimal du marché de Londres.

Vendredi dernier au matin, l'once cotait 934,50 dollars.

Le métal ne suit donc guère la tendance du pétrole, qui a gagné deux dollars depuis hier matin à 67,3 dollars à cette heure, ni même celle du dollar, qui contre l'euro perd 0,8% contre le dollar, qui s'échange 1,4280 dollar l'euro.

Rien du neuf du côté de l'encours de l'ETF aurifère américain SPDR Gold Shares, le premier du genre au monde. Lancés depuis cinq ans, ces produits financiers permettent d'exposer son portefeuille à l'or aussi facilement qu'en achetant une action. Le métal adossé au SPDR Gold Shares était toujours de 1086,61 tonnes hier au soir.

Dans son commentaire de ce matin, le spécialiste des métaux précieux d'UBS John Reade revient sur les tendances observées par le marché de la joaillerie, l'une des principales destinations de l'or. Il note que si l'Inde reste le premier consommateur d'or de bijouterie au monde, sa part (20% durant la dernière décennie) tend à reculer. Ce qui n'est pas le cas de la Chine (9%), qui si elle part de plus bas, n'en a pas moins commencé à rattraper son retard.

'Bien que la Chine soit plus peuplée et plus riche que l'Inde, nous pensions que les facteurs culturels permettraient à l'Inde de rester le premier marché pour l'or de bijouterie. Des tendances récentes suggèrent que ce présupposé est faux, et que la Chine sera amené à jouer un rôle de plus en plus important sur le marché de l'or', écrit John Reade.
 
©2009 Cercle Finance. Tous droits réservés.