Le diamant malmené par la crise

Les producteurs de diamants bruts subissent de plein fouet la crise financière. De Beers, le numéro un mondial, pourrait réduire de 40% sa production cette année, en raison de la chute de la demande, et son chiffre d'affaires pourrait diminuer de moitié selon les analystes financiers. Quant au numéro deux mondial, le russe Alrosa, il ne fournit plus d'informations suffisantes sur les volumes commercialisés depuis six mois, au point que l'agence Standard&Poor's a décidé de suspendre la notation de la société. Seul facteur d'espoir: une reprise de l'économie américaine, car la moitié des diamants polis sont commercialisés aux Etats-Unis.

Michel Garibal

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